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3 juillet 2011

Mobilisation pour les femmes en grande précarité

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Quand l'Etat se désengage de la grande précarité, son mépris de classe et de sexe laisse 38 femmes à la rue.

Communiqué de presse

 

 

Danielle BOUSQUET, Députée des Côtes-d'Armor, Vice-présidente de la Délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale
Daniel GOLDBERG, Député de Seine Saint-Denis
Elisabeth GUIGOU, Vice-présidente de l'Assemblée nationale, Députée de Seine Saint-Denis
Fatima LALEM, Adjointe au Maire de Paris chargée de l'égalité femmes / hommes*

Le 30 juin dernier, le seul centre d'hébergement d'urgence du Samu Social à accueillir des femmes, le centre Yves Garel, fermait ses portes laissant 30 femmes sans abris sur le carreau. Cette fermeture intervient après que le Gouvernement ait fait le choix de baisser de 25% ses financements au Samu Social. Si un relogement provisoire a pu être trouvé pour les hommes de ce centre, les 38 femmes quant à elles, sont laissées à la rue faute de places. Il en manque 13 000 en Ile-de-France.

Du fait notamment de l'évolution des structures familiales et de la bien piètre qualité de leur emploi (temps partiels, intérim, emplois de services à bas salaires, etc.), les femmes présentent plus de risques de dériver vers l'exclusion et la grande précarité. C'est un des symptôme des inégalités que le système actuel produit à l'endroit des femmes. L'hébergement d'urgence peut également être le recours pour des femmes victimes de violences.

Et alors que leur part augmente dans la population sans abris, le Gouvernement est aveugle à cette évolution de fond, comme plus largement à la situation globale de paupérisation de la société.

Sa crédibilité quant à son volontarisme en matière d'égalité femmes/hommes est une fois de plus sérieusement entachée.

Nous demandons le rétablissement des crédits nécessaires au maintien des places d'hébergement d'urgence, particulièrement pour les femmes aujourd'hui encore plus durement touchées. Nous soutenons le rassemblement qui se tiendra ce mercredi 6 juillet à Paris à l'appel de nombreuses organisations pour protester contre cette fermeture. C'est une question de justice et de dignité.

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