Alors qu’approche la date anniversaire de la ré-installation d’un ministère des Droits des femmes de plein exercice, retrouvez ici les progrès et les actions déjà réalisés au cours de cette année de travail.
Réaliser l’égalité au travail
Accompagner, alerter, sanctionner les entreprises privées comme publiques : un outil inédit – www.ega-pro.fr – leur donne les clefs pour réaliser l’égalité professionnelle. Une procédure de contrôle systématique a été instaurée, assortie d’instructions aux services de l’Etat. Les premières amendes sanctionnant les sociétés récalcitrantes viennent d’être prononcées. L’égalité n’est plus seulement dans les textes, elle est dans les faits.
Un seuil minimal de temps de travail de 24 heures par semaine et des horaires en continu ont été prévus dans le projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi, pour limiter la précarité du temps partiel, notamment pour les femmes. Les heures complémentaires sont majorées dès la première heure.
Pour lutter contre le plafond de verre, un classement des entreprises du SBF 120, selon le degré de féminisation des instances de direction, est désormais publié chaque année.
Un planpour le développement de l’entreprenariat féminin sera dévoilé dans les prochaines semaines.
Eduquer à l’égalité de la crèche à l’université
Le programme « ABCD de l’égalité » sera déployé dès la prochaine rentrée scolaire dans 10 académies. Il concernera les classes de la maternelle jusqu’au cm2. La formation des enseignants comprendra désormais un module pour mieux prévenir les inégalités filles-garçons. L’éducation à la sexualité sera enfin effective et généralisée. Le futur service national de l’orientation accordera une importance toute particulière à la mixité des formations et des métiers. Le projet de loi sur l’enseignement supérieur fera de la France le premier pays au monde à permettre la parité dans les organes de gouvernance des universités.
Protéger les femmes contre les violences
Définition élargie, sanctions renforcées : le harcèlement sexuel est le premier texte de loi voté par le Parlement. L’accueil des femmes victimes de violences est renforcé : des lieux d’accueil de jour ont été financés dans 62 départements, un tiers des 5 000 places d’hébergement d’urgencequi seront créées pendant le quinquennat sera dédié aux femmes victimes de violences.
Le téléphone portable Grand Danger se généralise sur tout le territoire. La grande enquête VIRAGE sur les violences faites aux femmes, qui n’avait pas été actualisée depuis 10 ans, est relancée.Un projet de loirenforce lalutte contre les mariages forcés, les mutilations sexuelles et la polygamie. La Mission Interministérielle contre les violences(MIPROF) appréhende désormais l’ensemble des violences faites aux femmes. Elle est chargée de coordonner l’action du gouvernement contre toutes les formes de violence, dont la prostitution et la traite. Elle élabore un plan de formation des professionnels concernés par les violences faites aux femmes.
Garantir le droit des femmes à disposer de leur corps
Depuis le 31 mars 2013, l’accès à la contraceptionest garanti de manière anonyme et pris en charge à 100% pour les mineures de 15 à 17 ans. L’IVG est remboursée à 100% et couvre la totalité des charges supportées par les établissements. Les Pass-Contraception sont en voie de généralisation dans les Régions.
Instaurer la parité à tous les étages
Vie politique, sport, universités, fonction publique : la parité touche désormais tous les domaines. Après la publication de la loi, la réforme du scrutin binominal paritaire prendra effet dès 2014 pour les élections cantonales. De 13,5% de femmes dans les conseils généraux, on passera à 50%. La féminisation des conseils municipaux progressera grâce à l’extension du scrutin de liste proportionnel aux communes de plus de 1 000 habitants. Une plus juste représentation des femmes dans les fédérations sportives, les instances consultatives, les chambres de commerce ou encore les autorités administratives indépendantes est en cours.
Promouvoir l’image des femmes dans les médias
Le CSA verra prochainement ses compétences élargies pour veiller à cette image et au respect des droits des femmes. L’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité(ARPP) est régulièrement saisie de publicités qui portent atteinte à la dignité des femmes. La télévision fera davantage de place au sport féminin grâce à la refonte du décret listant les évènements sportifs d’importance majeurs devant obligatoirement être diffusés en clair.